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lundi 13 août 2012

Connaître votre pays : TATAOUINE Les communes: Bir-Lahmar

Dans ce rubrique , on essaye de connître l'histoire de notre pays commune par commune
 

Tataouine
Ksar Ouled Soltane à proximité de Tataouine
Administration
PaysDrapeau de Tunisie Tunisie
GouvernoratTataouine
Délégation(s)Tataouine Nord
Tataouine Sud
MaireAli Mourou[1]
Code postal3200
Démographie
GentiléTataouinois
Population59 346 hab. (2004[2])
Densité1 413 hab./km2
Géographie
Coordonnées32° 55′ 40″ Nord
       10° 26′ 57″ Est
/ 32.9278238, 10.4492426
  
Superficie4 200 ha = 42 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Tunisie (relief)
Voir la carte Tunisie topographique
City locator 14.svg
Tataouine
Liens
Site de la villeMunicipalité de Tataouine
 
Tataouine (تطاوين), anciennement appelée Foum Tataouine, est une ville du sud-est de la Tunisie située à 531 kilomètres de Tunis.
Chef-lieu du gouvernorat du même nom, elle constitue une municipalité comptant 59 346 habitants en 2004[2].

Sommaire

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Histoire[modifier]

L'oasis de Tataouine est d'abord un simple relais sur la route des caravanes entre Gabès d'une part et le Fezzan et le Soudan d'autre part[3]. Connue comme la « porte du désert », son nom signifie « source d'eau » en berbère : tittawen est en effet le pluriel du vocable berbère tît qui signifie « source », le terme Foum qui lui était adjoint signifiant « bouche » en arabe[4].

Emplacements des ruines situées aux environs de Tatahouine (1901) :
1 Castellum romain de Ras Oued el Gordab (Ghomrassen)
2 Ruines d'un établissement agricole (Merabtine)
3 Castellum romain de Ras El Aïn (Talalati)
4 Vestiges d'une petite agglomération
5 Tombeau
6 Ruine d'une ferme
L'occupation de la région est ancienne : plusieurs vestiges néolithiques et protohistoriques[5] (aussi sur les sites archéologiques de Ghomrassen et du Djebel Nekrif), puniques et romains[6] ont été trouvés sur place.
Le site est environné de stations du Limes Tripolitanus ou de Castra et se situe à l'est du camp romain de Talalati (Ras El Aïn Tlalet), proche de la voie romaine nord-sud allant de Gigthis (Boughrara) à Tillibari (Remada)[7]. En 1903, sur la base de l'Itinéraire d'Antonin (75, 3), Jules Toutain suppose qu'une station nommée Tabalati est localisée à Tataouine[8], mais aucune donnée archéologique n'a confirmé cette hypothèse, comprise plutôt comme un doublet de Talalati[9], qui n'est que rarement reprise depuis[10].
Peu après l'institution du protectorat, les Français y installent en 1888 un bureau de renseignement militaire[3], remplaçant le centre de Douiret jugé trop à l'écart pour contrôler les tribus des Ouderna qui se groupent traditionnellement autour de deux grands centres névralgiques du pays des ksours : l'un économique autour du village de Béni Barka (marché) et l'autre spirituel représenté par le sanctuaire de Sidi Abdallah Boujlida, marabout vénéré par toute la confédération des Ouerghemma. À 500 mètres du camp militaire, le souk construit par les Français ouvre en 1892 ; il compte plus d'une centaine de boutiques tenues par des commerçants originaires de Gabès et surtout de Djerba, dont de nombreux Juifs[11], probablement issus de Hara Sghira. Le sous-officier Dimier, de passage à Tataouine, le décrit ainsi :
« Le souk de Tataouine est vaste et bordé de galeries couvertes, où sont installées les boutiques où l'on s'arrête, où on traite les affaires. À des gens qui revenaient du bled, cela valait un paradis. Tous les joyeux y allaient[12]. »

Vue générale de Tataouine en 1925
La ville se dote ensuite d'une mosquée (1898) pourvue ultérieurement d'un minaret (1903), d'un abattoir municipal (1911), d'un bureau de poste (1913), d'une infirmerie-dispensaire (1914), d'une école primaire (1916) et d'un tribunal. Elle possède aussi une église construite pendant la Première Guerre mondiale[13] et une synagogue. Le bâtiment qui fait la célébrité de Tataouine est le bagne militaire de l'armée française qu'elle abrite jusqu'en 1938, année de l'abolition des bagnes en France. Il accueille des Bat’ d'Af’, dont les recrues étaient des condamnés de droit commun ou des soldats punis pour indiscipline ; les conditions de détention avaient la réputation d'être très rudes. Cet ancien bagne a été remplacé par une caserne de l'armée tunisienne.

Économie[modifier]

Plaque tournante du tourisme dans le sud du pays, cette ville animée constitue une étape importante dans la visite du Sud tunisien. Mais la ville est surtout réputée pour la multitude des ksour qui l'entourent et remontent au XVe ou XVIe siècle : les plus célèbres demeurent Ksar Ouled Soltane, Ksar Hadada et Ksar Ouled Debbab. Les villages berbères situés aux sommets des collines environnantes, tels que Chenini, Douiret, Guermessa et Ghomrassen, et les habitations troglodytiques, participent également au charme de la région.
Malgré un tourisme saharien dynamique, la ville conserve son identité et son architecture traditionnelle[14]. Son souk bihebdomadaire du lundi et du jeudi est l'un des plus pittoresques de Tunisie. La ville de Tataouine organise annuellement le Festival international des ksour sahariens au mois de mars.
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Culture populaire[modifier]

Culture d'expression française[modifier]

L'expression populaire « aller à Tataouine » ou « aller à Tataouine-les-Bains » signifie aller se perdre au bout du monde. Cette expression provient de la présence du bagne et l'ajout du suffixe « les-Bains » désigne un lieu isolé quelconque, loin de la métropole. Ici, le terme est d'autant plus ironique au vu du caractère désertique du lieu en question.
La variante populaire québécoise du verbe « tataouiner » signifie « manquer de célérité », ou de façon plus figurative, « tergiverser inutilement ».

Culture internationale[modifier]



internationale[modifier]



Gouvernorat de Tataouine

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Tataouine
TN-21.svg
Administration
PaysDrapeau de Tunisie Tunisie
Date de création2 mars 1981
DélégationsBir Lahmar
Dehiba
Ghomrassen
Remada
Smâr
Tataouine Nord
Tataouine Sud
GouverneurMourad Achour (2012)
Économie
Activités économiquesagriculture
Démographie
Population148 000 hab. (2011)
Densité4 hab./km2
Géographie
Superficie38 889 km2
Le gouvernorat de Tataouine (ولاية تطاوين), créé le 2 mars 1981, est l'un des 24 gouvernorats de la Tunisie. Il est situé dans le sud-est du pays à la frontière avec l'Algérie et la Libye. Avec une superficie de 38 889 km2[1], le gouvernorat de Tataouine est le plus grand gouvernorat de Tunisie. Il abrite en 2011 une population de 148 000[2] habitants. Son chef-lieu est Tataouine.

Sommaire

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Géographie[modifier]

Situé à 500 kilomètres de la capitale, il est limité par les gouvernorats de Kébili et Médenine au nord, par la Libye à l'est et par l'Algérie à l'ouest.
La température moyenne y est de 22 °C et la pluviométrie annuelle varie entre 88 et 157 millimètres[1].
Administrativement, le gouvernorat est découpé en sept délégations, cinq municipalités, cinq conseils ruraux et 64 imadas[1]. Remada est la plus grande des délégations de Tunisie en termes de superficie.
DélégationPopulation en 2004
(habitants)
Bir Lahmar9 270
Dehiba3 971
Ghomrassen18 335
Remada9 977
Smâr13 826
Tataouine Nord54 362
Tataouine Sud33 783
Sources : Institut national de la statistique[3]

Histoire[modifier]

La région de Tataouine connaît durant son histoire la succession et le brassage de plusieurs civilisations dont notamment les civilisations puniques, romaines, berbères et enfin arabo-musulmane.
Les Arabes venant de l'Orient se sont installés dans les plaines proches des puits pour exercer leurs activités agricoles et ont construit par la suite les ksour sur les montagnes pour y conserver les produits de leurs récoltes.
En 1903, on enregistre le regroupement de plusieurs tribus qui étaient jusque-là de simples nomades pour constituer le noyau de l'actuelle ville de Tataouine (dont le nom signifie en berbère « source d'eau »)[1].

Politique[modifier]

Le gouvernorat de Tataouine est dirigé par un gouverneur dont la liste depuis l'indépendance est la suivante :
  • Fayçal Chahdoura (1981-1984)
  • Abderrazak Ayoub (juillet-décembre 1984)
  • Othman Naghmouchi (1985-1988)
  • Mohamed Essid (1988-1990)
  • Mohamed Marzouki (1990-1991)
  • Mohamed Lajnef (1991-1992)
  • Béchir Ben Thabet (1992-1993)
  • Hassen Alaya (1993-1996)
  • Mohamed Ben Salem (1996-2000)
  • Mohamed Laïd Kidoussi (2000-2003)
  • Fethi Boussoffara (2003-2007)
  • Mohamed Ridha Belhaj (2007-2009)
  • Nouri Ben Saïd (2009-2011)
  • Youssef Hidri (2 février 2011, empêché d'exercer)
  • Amor Chouchène (19 février-5 août 2011)
  • Nejib El Ghali (5 août 2011-22 février 2012)
  • Mourad Achour (22 février 2012- )

Économie[modifier]

L'économie de la région est fondée sur l'agriculture. En effet, doté d'une importante superficie agricole (200 000 hectares), la région est dominée par les oliviers, les légumineuses, les primeurs et l'asperge qui est destiné à l'exportation ainsi que la production de viande rouge et de lait.
Le secteur industriel est en voie de développement. Le gouvernorat compte quinze entreprises industrielles opérant essentiellement dans les industries des matériaux de construction et de l'agroalimentaire ainsi que trois entreprises industrielles étrangères ou à capital mixte à la cité 7-Novembre qui s'étend sur 8,5 hectares. Une nouvelle zone industrielle d'une superficie de vingt hectares est programmée.
La zone désertique au sud du gouvernorat compte de nombreux champs pétrolifères : le plus ancien, El Borma, a été développé à partir de 1965. Suite à des découvertes récentes dans la région de Oued Zar, la région connaît une forte activité de prospection pétrolière. Le développement de nouveaux champs vient en partie compenser l'épuisement des réserves des gisements les plus anciens : le champ d'El-Borma, qui produisait quatre millions de barils par an en 1970 n'en produit plus que 600 000[4]. Ces dernières années, la région connaît un développement remarquable du tourisme saharien et ce grâce à l'existence de sites géologiques, des ksours sahariens, des villages berbères ainsi que des oasis qui font le charme et la spécificité du Sahara tunisien.

Cinéma[modifier]

George Lucas filme plusieurs séquences de la saga de Star Wars, en 1977, et de sa suite, à la fin des années 1990, dans la région. Il s'installe pour cela à Tataouine, Ksar Hadada, dans la région de Matmata et dans les étendues salées du Chott el-Jérid.

Radio[modifier]

Sport[modifier]

  • Union sportive de Tataouine
  • Espoir sportif Rogba Tataouine

Notes et références[modifier]

    Babnet

    Un serpent de plus de 8 m de long!



    Mercredi 30 Novembre 2005

    Un serpent de plus de 8 mètres de long a été découvert par l'armée tunisienne coincé au milieu des fils barbelés de la frontière tuniso-libyenne .


    Selon Al Akhbar de Tunisie, ce gros serpent d'une tonne, avait déjà gobé 2 moutons lorsque une patrouille de l’armée a été alertée par ses sifflets.


    Le serpent s’est trouvé coincé dans les fils barbelés à cause de sa grosse taille.









    Reader feedback:

    Re: Your article on a Huge Snake found in the
    Southern part of Tunisia


    Dear Babnet honorable webmaster:

    Reading your story on the this huge Python

    caught by the Tunisian army somewhere along the Tunisian-libyan frontier just
    caught my attention. Knowing that true Journalism requires investigation,
    transparence and honesty.


    I found myself obliged to give the following
    corrections.


     Looking at these pics which the tunisian
    journalist claims are taken by a certain Mounir Baccar by his cell phone is
    totally misleading.


    I bet Mr. Baccar had a highly sophistacted
    cellphone to take this very neat pics!.The first time I came across those pics
    was via a libyan blogger: From the Rock (

    http://lonehighlander.blogspot.com/2005/10/python-in-libya-as-far-as-i-know-this.html)

    and her post dates back to october 12, 2005, whereas the tunisian newspaper
    article is dated november, 2005. Second, a close scrutiny to the fence shows
    that it is an elecrified one something rare or even non-existant in the area
    mentioned. For those who would like to know the truth visit this link and you
    will know that this Python and not anaconda is found somewhere else in Africa!
    http://www.snopes.com/photos/animals/fencesnake.asp
    The following is another link about those pics. http://www.bushveld.co.za/pictures-python.htm
    Sincerely,


     A regular reader of Babnet




    l'article comme paru sur Al Akhbar

    Dans l'éditon du jeudi 1 decembre, le gouvernorat de Tataouine (sud de la Tunisie) a nié toute connaissance de cette histoire en priant le journal de vérifier l'authenticié de l'évenement avant publication.





    *******************************

    De la part de Bessem J:

    Pour clore definitivement ce sujet :

    -La photo a été prise en Afrique du sud


    2-Le serpent sur la photo est un Rock python


    3-le journaliste a bien menti



        
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